Les grands moments de la vie de cette Marseillaise se confondent avec la fin de la monarchie portugaise, la genèse de la république tchécoslovaque et les débuts du cinéma américain. Son itinéraire croise celui de Mistinguett et Maurice Chevalier… En 1918, de retour à Marseille dans sa ville natale, fortunée mais déjà malade, elle décide d'acheter pour elle et sa mère une superbe et pompeuse villa à l'italienne qui va être vendue aux enchères. Pour 500 000 francs elle l'enlève à un riche négociant Grec. Fière de retrouver son enfant prodigue, la presse locale publie un couplet de Paul Verlet :

Frappée par la tuberculose, elle meurt en 1920, en léguant sa maison à la Ville de Marseille. "J'institue pour ma légataire universelle la Ville de Marseille, à charge pour elle d'affecter la Villa Maud que je possède à Marseille, promenade de la Corniche numéro 299, à un hôpital qui portera mon nom et qui sera entretenu au moyen des revenus et biens de ma succession."